Pas de sexe = rupture

Hola, Mon copain (H24) m'impose une pause car il souffre de l'absence de rapports sexuels dans notre relation. En effet, ayant subi un (TW!) l🟣 il y a quelques années, le parcours médical est long et les résultats prennent du temps. Nous sommes ensemble depuis 6 mois, il connaît très bien ma situation. Je n'arrive pas encore à avoir envie de lui et initier un rapport car je suis encore très affectée par la peur. Il m'a expliqué trop souffrir, qu'il aimait jouer avec les seins et faire des cunnilingus et qu'il a besoin d'une pause. Je me doute qu'il va rompre parce qu'en s'éloignant quelques semaines, cela ne règlera pas le problème.

J'aimerais avoir votre avis si vous aviez une partenaire dans cette même situation ?

Je sais que c'est délicat pour imaginer votre réaction. Jeteriez-vous l'éponge sur une relation si le sexe est peu fréquent ?

Merci !

EDIT n°1: Mon copain est au courant depuis la première fois où on s'est rencontré de mon viol. Je lui ai expliqué les blocages que j'ai eu rencontrée mais aussi les progrès. Je lui ai toujours affirmé depuis le premier jour que ce qui comptait le plus pour moi c'est qu'il soit heureux et épanouis. Il a accepté tout cela avant que l'on sorte ensemble. Je ne lui ai jamais rien caché et je donne mon maximum pour guérir. Au début nous avions même réussis à surpasser des blocages et avoir des contacts intimes.

EDIT n°2: Mon viol (mes viols) a eu lieu l'été 2020. J'ai consulté différents thérapeutes spécialisés et je suis sous un traitement qui peut aussi affecter la libido (effets secondaires type). Après 2 mois de relations, pour mon anniversaire, il m'a préparé un sorte de carnet à bons (il en existe de nombreux super sympas) où chaque bon proposait une petite activité de couple: un câlin, un bisou, un massage. Et parmis eux: le voir nu, avoir un cunni. Ça peut vous donner l'impression que je suis aigrie mais je n'ai pas apprécié son cadeau. J'ai ressenti un coup de pression, un rappel à la réalité. J'ai également beaucoup souffert de la façon qu'il a de m'exclure de sa vie. Il était à côté de moi sur le canapé. Je tourne la tête vers lui et je vois qu'il fait des recherches sur Airbnb (il me semble). Mes parents (on était descendus chez mes parents) lui demandent ce qu'il a prévu pour Janvier. Il répond un séjour avec ses amis dans une station de ski très connue chez nous. Innocemment je lui demande avec qui de ses amis il va partir car ses amis sont éparpillés. Il énonce tous les prénoms que je connais dont le copain de sa meilleure amie avec qui ils ne sont pas spécialement proches, c'est son copain et basta. Mais pas moi. Je vais le voir en privé et lui demande s'il ne souhaite pas que je vienne. Il me dit que si voyons mais il allait m'en parler plus tard (à 3 semaines de ce fameux week-end). Il ne m'en a jamais reparlé. Je ne souhaite pas imposer ma présence mais je me sens souvent à l'écart de sa vie. J'ai fait 1 sortie avec ses amis en 6 mois. Il a vu les miens plusieurs fois. Je ne ressens pas le même investissement.

EDIT n°3: Un jour quelque chose dans mes paroles l'a blessé. Ayant du mal avec le contact humain, les animaux ont été un vraiment médicament. J'ai un chien que j'aime de tout mon coeur. Pour rigoler, peut-être que c'était de mauvais goût mais sur le coup je ne m'en suis pas rendue compte, j'ai dit qu'au lieu d'avoir des enfants on pouvait avoir des chiens car tu peux les mettre dans des poussettes, ils dorment la nuit, pas besoin de les emmener à l'école, blabla. Le lendemain, on a failli finir dans un fossé avec une amie à cause de gazoil déversé sur la chaussée. J'ai eu très peur. Mon premier réflexe a été de lui raconter ma mésaventure. Il a été froid comme un bloc de glace et indifférent. Aucun intérêt de savoir si je vais bien. Le soir, il arrive chez moi pour me confronter sur mes propos de la veille, comme quoi je ne voulais plus d'enfants et que c'était à l'encontre des choses que je lui avais assurée en sortant avec lui, que ça l'avait remué, etc. Je me suis retenue de lui dire que si j'étais morte, l'option bébé serait annulée aussi.

EDIT n°4: Je vois que le sujet des enfants interrogent certains. Pour mon copain avoir des enfants est un besoin. Je me vois également en avoir. Pas de suite car j'ai besoin d'en avoir l'envie et surtout une situation financière stable. Dans notre famille, nous avons des soucis de fertilité, ce qui ne veut pas dire que je les ai. J'ai simplement communiqué mes antécédents familiaux et les possibles risques. Il en a été perturbé et je peux comprendre. Ce ne sont que des suppositions donc je vais passer des examens pour être sûre que tout va bien, cela permettra de le rassurer également. Sur ce point je pense faire tout mon possible pour le rassurer. Quant à lui, la seule chose que "j'exige", c'est avoir un chien. Petit ou gros, je me contenterai de ce qu'il accepte. Il étaut évidemment d'accord et bien sûr j'en avais parlé aussi avant de commencer notre relation. Mais lui ne fait aucun effort pour me rassurer et fait planer le doute sur le fait d'en avoir un. Je ressens un déséquilibre entre lui ce qu'il peut exiger et mes besoins.